Les mardis du 200e au Collège

La discussion entre « experts » sur le changement climatique et l’avenir énergétique dégénère très souvent en dialogue de sourds, les experts étant soit des fétichistes du progrès technique, soit des ayatollahs du fondamentalisme écologique. 

L’observateur a la prétention de n’appartenir à aucun de ces clans extrêmes. Sa formation et son expérience lui permettent de décomposer les problèmes et de replacer phénomènes et « remèdes » dans des rapports logiques. Il abordera successivement les thèmes suivants :

• catastrophes « naturelles » – catastrophes d’origine humaine

• le climat – ses variations – ses phénomènes extrêmes

• le réchauffement – certitudes – responsabilités – extrapolations – fabulations

• les conséquences du laisser-faire

• les interventions possibles  –  quels modèles – quelles priorités – quels effets

• l'énergie nucléaire – panacée ou malédiction ?

• les énergies renouvelables – réalité et espoirs

Bien des états, bien des politiques se comportent, hélas, selon la maxime paradoxale « la situation est désespérée, mais pas sérieuse ! »

Une note plus optimiste pour conclure : l'examen de quelques signes encourageants permettant d’espérer.

Après avoir obtenu sa maturité à l’Ecole Cantonale de Porrentruy, Fredy Gygax a poursuivi ses études en physique à l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich (EPFZ) où il a présenté en 1971 sa thèse de doctorat en sciences naturelles sur le thème des noyaux atomiques et de l’interaction hyperfine. Son parcours l’a ensuite mené aux Etats-Unis, au Berkeley Lawrence Laboratory (un centre d’accélérateurs), puis à l’University of California de Berkeley.

De retour en Suisse en 1974, Fredy Gygax a poursuivi ses recherches jusqu’en 2005, à l ‘EPFZ et à l’Institut Paul Scherrer à Villigen. Son domaine d’activité principal a été la recherche fondamentale concernant la physique des muons, notamment la résonnance magnétique muonique et la structure magnétique des corps solides.